Attirer, intéresser, voire charmer la clientèle, c’est ce qui a toujours été le leitmotiv des entreprises. Les méthodes pour y arriver sont nombreuses, comme la publicité. Cependant, depuis une vingtaine d’années, c’est la data qui s’impose de plus en plus dans ce domaine. Plus simple, plus rapide et beaucoup plus précise, elle est devenue un soft power incontournable.

Le soft power, que faut-il en comprendre en marketing ?

L’expression « soft power » est tirée du livre Bound to lead de Joseph Nye, édité au cours des années 1990. Le concept pourrait se traduire par « méthode douce ». Il s’oppose au « hard power » qui fait plus allusion à la force brute, comme l’armée par exemple. Pour ainsi dire, c’est dans l’arène politique que ce terme a souvent cours pour désigner les méthodes douces de persuasion.

On pourrait donc résumer en disant que le soft power prend en compte toutes les méthodes persuasives qui mettent en avant le sens de la communication. En politique, il s’agira de la diplomatie.

Dans le marketing, il sera question de toutes les opérations menées dans le but de faire briller l’image de marque. Si la publicité a longtemps été utilisée pour attirer la clientèle, aujourd’hui c’est le soft power qui retient l’attention, c’est la digitalisation, donc la data.

Une force attractive

Acter sa transformation digitale, c’est faire comprendre à sa clientèle qu’elle est comprise. En effet, le client d’aujourd’hui n’est plus du tout celui d’hier. Il est plus exigeant et paradoxalement il fera le minimum d’effort pour obtenir ce qu’il souhaite. Autrement dit, c’est à la marque de lui apporter le produit qu’il recherche.

On peut donc retenir que l’attractivité de la data se mesure à la manière dont elle permet aux producteurs de vins ou aux vendeurs de comprendre les desseins de la clientèle. Le ciblage via la publicité avec des fonctionnalités comme le profiling et le retargeting, permettent aujourd’hui de ne plus proposer tous les produits, mais seulement ce qui peut intéresser la cible. La conséquence directe, c’est que les entreprises vendent mieux et plus rapidement, tout en dépensant le moins possible dans les campagnes de pub.

Passer au digital oui, mais l’organiser

Il est donc évident que la transformation digitale est ce qui permet de plus en plus aux entreprises de s’en sortir aisément dans leurs processus de charme envers la clientèle. Cela leur permet de toucher plus facilement, mais plus important encore, de toucher « juste ». Plus question d’opter pour des campagnes de marketing hasardeuses.

Pourtant, passer au digital est tout aussi délicat que l’utilisation qui en découle. Dans le cas des PME, généralement les besoins sont moindres et n’impliquent donc pas la création d’un pôle digital au sein de l’entreprise. Parfois même une simple externalisation peut suffire. Mais dans le cas des entreprises les plus importantes, le son de cloche est complètement différent. Par conséquent, même si la data est le nouveau soft power, il faut y arriver étape par étape.

Pour aller plus loin..